Un Lillois égare des images pédopornographiques en Corse

La voix du Nord

Faits divers- Justice

Un Lillois égare des images pédopornographiques en Corse

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Le 18 août 2016, le directeur du camping de Castellare di Casinca en Haute Corse prévient la gendarmerie. L'un de ses clients a trouvé un téléphone à l'épicerie du camping. En le consultant pour retrouver son propriétaire, il a découvert dans la galerie photos, des images et une vidéo pédopornographiques montrant des préadolescents. Parmi d'autres photos, le client a reconnu un campeur qu'il identifie comme étant un des un des animateurs d'un séjour de vacances pour adultes handicapés.

Le 18 août 2016, le directeur du camping de Castellare di Casinca en Haute Corse prévient la gendarmerie. L'un de ses clients a trouvé un téléphone à l'épicerie du camping. En le consultant pour retrouver son propriétaire, il a découvert dans la galerie photos, des images et une vidéo pédopornographiques montrant des préadolescents. Parmi d'autres photos, le client a reconnu un campeur qu'il identifie comme étant un des animateurs d'un séjour de vacances pour adultes handicapés.

Les enquêteurs arrêteront K.V., Lillois de 35 ans. Dans un deuxième téléphone et sur son ordinateur, d'autres photos ont été trouvées. Elles montrent d'autres garçons en sous-vêtements. K.V. admettra les avoir prises à La Bourboule et à Abondance pendant des colonies de vacances où il était animateur.

« Je ne sais pas bien ce que je cherchais »

Ce lundi, K.V. est jugé pour détention d'images pédopornographiques. Les enquêteurs n'ont pas réussi à identifier les enfants. Le prévenu affirmera que la plupart proviennent de sites internet. « Ce sont souvent des enfants de dix à douze ans. C'est ce que vous cherchiez ? », lui demandera la présidente Aurélia Devos. « Je ne sais pas très bien ce que je cherchais », répond K.V. qui affirme faire la distinction entre les images et les enfants qu'il encadre pendant les séjours.

Le psychiatre qui l'a examiné a relevé des tendances suicidaires, une forte culpabilité. K.V. n'a jamais été condamné, il a quitté le milieu de l'animation pour travailler dans la sécurité incendie. Son avocate, M e Sonia Bernonville, insistera sur un homme qui, depuis son arrestation, « a fait un retour sur lui-même » : il suit des soins psychologiques, a changé de métier.

Le tribunal suivra les réquisitions de la procureure Lucia Argibay. K.V. a été condamné à douze mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans.

Il a notamment l'interdiction de travailler ou d'avoir une activité de loisirs en lien avec les mineurs. Ch. D.

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